Nous sommes en 2030, Charles Murialdini ne peut achever son roman, sans récupérer les parties déjà rédigées qui étaient restées dans sa maison familiale du cortenais. Il rentre incognito dans son village. La Corse est désormais indépendante et fédérée à la Sardaigne et à la Sicile. Il cherche désespérément repères et souvenirs, nostalgique de ses idéaux de militant autonomiste des années 70. Il en résulte un vibrant plaidoyer contre le colonialisme, la politique claniste et leurs méfaits sur la longue durée. La langue corse a sa place ici : des toponymes, des mots-clés liés à son enfance, au cœur d'une montagne d'où la mer est absente, des dialogues et un dizziunarettu.