« Oliviers… oliviers, plus argentés que verts, je vous aime. Il y a quelque chose de sexuel dans mon amour des arbres, de certains arbres auxquels j’ai envie de m’unir en frottant mes seins contre leur tronc. D’autres sont comme des frères pour moi, pas question d’inceste, je les aime respectueusement, je les aime aussi quand ils sont morts. La première fois que je suis arrivée en Corse… non la deuxième – la première fois j’avais trois ans – la deuxième fois donc, j’avais treize ans, quand j’ai vu la plaine s’agiter sous le vent, frissonner comme si elle m’envoyait des centaines de baisers d’oliviers (…)