L’auteur note que « les faits relatés dans ces chroniques insulaires ne sont point issus tels quels de l’imaginaire. Tout au moins pour ce qui est des événements. Les personnages n’y ont aucune similitude avec les gens qui les ont vécus, quoique des ressemblances aient pu se glisser ici ou là. La motivation du récit vient du fait que, au fil des ans et vue la vitesse de développement des technologies modernes, les risques encourus par notre planète, l’homme est en droit de s’inquiéter pour son devenir alors même qu’il perd la mémoire d'un passé tout récent. Voilà pourquoi ces chroniques. Une façon de raconter à la jeunesse, sans esprit moralisateur ou passéiste et sans relents nostalgiques, l'histoire d'une Pieve de chez nous, où l'on naissait et y travaillait, y vivait et y mourait. Rien d'exceptionnel en somme, mais des portraits d'un temps qui n'a plus rien de commun avec notre monde actuel.»